STO prévoit de sévir contre les plaques d'immatriculation de l'Ontario
Taylor Clark
La Société de transport de l'Outaouais espère uniformiser les règles du jeu entre les véhicules immatriculés au Québec et en Ontario en ce qui concerne la nouvelle taxe d'immatriculation qui entrera en vigueur l'an prochain.
Le conseil municipal de Gatineau a récemment approuvé la taxe en deux tranches. En janvier 2025, la contribution annuelle au transport en commun passera à 60 $, puis à 30 $ l'année suivante.
Le premier versement devrait rapporter 10 millions de dollars, ce qui permettrait de combler le déficit structurel annuel de la Société de transport de l'Outaouais. À 90 $, le deuxième versement devait rapporter 15 millions de dollars et permettre au réseau de transport public d'investir les 5 millions de dollars restants dans des services supplémentaires. Mais tous ces chiffres n'incluent pas les fonds provenant des véhicules immatriculés en Ontario qui ont élu domicile à Gatineau.
Le président du conseil d'administration de la Société de transport de l'Outaouais, Jocelyn Blondin, souhaite que le réseau de transport en commun s'associe à la Ville de Gatineau pour demander au gouvernement provincial de remédier à la situation.
« Je pense que ce qu'on veut, c'est l'équité entre les citoyens qui sont majoritaires ici au Québec », a déclaré M. Blondin. « Mais est-ce que c'est seulement à la Ville de Gatineau de prendre ces coups ? Je ne le crois pas. Je pense que le Québec devrait être là pour nous aider à avoir une escouade spéciale.
Le président a suggéré que la police émette des contraventions pour les véhicules portant des plaques de l'Ontario et qu'il incombe ensuite au propriétaire du véhicule de prouver qu'il est bien résident de Gatineau.
Bien que l'on ne connaisse pas le nombre exact de véhicules immatriculés en Ontario dans la région, M. Blondin a déclaré que les plaques étaient une « carte de revenu de considération » dont le nombre augmentait dans les différents secteurs.
M. Blondin a encouragé les personnes résidant dans la région et possédant des plaques de l'Ontario à se conformer à la loi et à s'installer au Québec « avant de recevoir une contravention ».
Une fois qu'un nouveau maire aura été nommé, le président a déclaré qu'il prévoyait de s'asseoir avec le chef de police pour discuter des prochaines étapes.
Légende de la photo : Jocelyn Blondin, président du conseil d'administration de la Société de transport de l'Outaouais, souhaiterait qu'une escouade spéciale soit créée pour traquer les Gatinois dont les véhicules sont immatriculés dans la province voisine.
Crédit photo : Capture d'écran du conseil d'administration de la Société de transport de l'Outaouais du 25 avril 2024
Légende photo : Jocelyn Blondin, président du conseil d'administration de la Société de transport de l'Outaouais, souhaiterait qu'une escouade spéciale soit créée pour traquer les Gatinois dont les véhicules sont immatriculés dans la province voisine.
Crédit photo : Capture d'écran du conseil d'administration de la Société de transport de l'Outaouais du 25 avril 2024