Deux adolescentes assaillies par un groupe à la marina d’Aylmer
Sophie Demers
Le mardi 11 juillet vers 21 h 45, les policiers du SPVG ont été appelés à intervenir concernant deux adolescentes qui auraient été battues par une dizaine de jeunes, qui leur ont aussi volé leurs effets personnels. La police a précisé que les victimes ont subi des blessures mineures qui ne mettent pas leur vie en danger.
L’une d’elles, une jeune fille de 15 ans, a été transportée au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) pour recevoir des points de suture. Aucune information au sujet de l’autre victime n’a pu être obtenue. La mère de la victime de 15 ans a indiqué que les agresseurs portaient des cagoules noires, un détail que le SPVG aurait omis de mentionner. « Si, par hasard, vous apercevez une cagoule qui traîne dans la maison et que vous avez un ado de 16 à 19 ans qui était sorti hier soir, de grâce, posez-lui des questions. Ce qui est arrivé est inacceptable », a dit la maman encore ébranlée au lendemain des événements et préférant garder l’anonymat.
Les policiers ont interrogé plusieurs témoins sur place, ce qui a permis d’identifier deux personnes d’intérêt qui ont été rencontrées par les enquêteurs.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident survient sur le territoire de Gatineau; jusqu’ici en 2023, sept affaires de nature semblable ont été signalées à la police dans différents secteurs de la ville. Selon la structure de codage des infractions pour le Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), les actions en cause sont définies en tant que « voies de fait armées ou entraînant des lésions corporelles ». Le SPVG dit ignorer pour le moment si les incidents sont liés. Les enquêteurs s’affairent présentement à analyser les circonstances entourant chacun des cas pour tenter d’établir des corrélations entre les dossiers, mais ils n’en sont encore qu’aux premiers stades de l’enquête.
« Nous comprenons qu’un tel événement peut semer l’inquiétude chez les parents et les résidents du secteur, et qu’il peut susciter un sentiment d’insécurité chez les gens », a déclaré Andrée East, agente relationniste au SPVG. « Mais nous tenons à rassurer la population que ce type d’incident est pris au sérieux par la police de Gatineau ».
Toute personne ayant des renseignements concernant cette affaire est invitée à communiquer avec le SPVG.
Légende photo : La marina d'Aylmer, pas le jour de l'assaut.
Crédit photo : Alana Repstock